Epicer ses repas avec du curcuma, de la cannelle, du paprika et du poivre noir pourrait aider à contrer les effets négatifs de repas très riches en graisses, selon une étude de l'université de Pennsylvanie publiée ce mois-ci dans la revue Journal of Nutrition.
Les scientifiques de la Pennsylvania State University voulaient tester l'hypothèse selon laquelle les antioxydants réduiraient le stress oxydatif (processus par lequel sont produits les radicaux libres qui vont ensuite être impliqués dans diverses maladies, notamment cardiovasculaires).
Au niveau diététique, les épices justement sont très riches en antioxydants.
Pour mener à bien leurs recherches, ils ont voulu mesurer l'effet d'un ajout de 14 g d'un mélange d'épices riches en antioxydants (romarin, origan, cannelle, curcuma, poivre noir, clous de girofle, ail en poudre et paprika) à un repas de 1200 kcal sur le métabolisme postprandial (taux d'insuline et de triglycérides après un repas), comparé à un repas sans épices.
Ils ont donc testé ces deux types de repas chez 6 hommes âgés de 30 à 65 ans, en surpoids, mais en bonne santé.
Ensuite, les chercheurs ont fait des prises de sang aux participants toutes les 30 minutes pendant trois heures et découvert que les antioxydants présents dans les épices avaient accru l'activité sanguine de 13 % et diminué de 20 % leur réponse à l'insuline.
Ils en concluent que l'ajout d'épices aux plats très gras aide à réduire les taux de triglycérides jusqu'à 30 % par comparaison avec les repas témoins non épicés.
Les chercheurs ont par ailleurs noté que les épices aidaient à améliorer les défenses antioxydatives.